Il n’est pas nécessaire d’être parfait, juste de faire de son mieux jour après jour !

Retour sur mes débuts de créateur, et ce que tu peux en apprendre.

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Cet article a été rédigé lorsque ce site avait une autre fonction. Il reste cependant disponible à la lecture au cas où vous en auriez besoin. Pour retrouver mon contenu le plus récent, voici quelques liens :

Aujourd’hui, je vais te parler de mon histoire de créateur de contenu. D’où je viens, comment j’en suis arrivé au désir de créer du contenu pour vivre, et surtout ce que tu peux retirer de mon expérience.

Je serai rarement aussi long dans les articles. Celui-ci étant autobiographique, je me suis un peu emballé.

La peur de l’échec

J’ai beaucoup vu de gens sur internet qui avaient peur de se lancer dans la création de contenu. Peur de la réaction des gens, de leurs amis, de leurs familles, des commentaires sur internet. Peur de l’échec et surtout de ce qu’on te dira en cas d’échec. Et c’est compréhensible puisque notre société entière condamne l’échec.

Dès l’enfance, on condamne ton échec. Si tu rates à l’école, si tu n’as pas de bonnes notes, tes professeurs font des remarques cinglantes à ton sujet. Tes parents t’accablent et te punissent. Dans certains cas c’est d’autres échecs que tu dois assumer. Tu as 12 ans, tu joues au foot pour ton équipe locale, tu rates un penalty décisif, et toute ton équipe t’en veut. Tes partenaires, tes supporters, ton entraîneur et parfois même ton propre père. On condamne ton échec et on t’accable pour ça. Et ça, c’est un vrai problème, parce qu’on t’enseigne en grandissant que l’échec est à éviter à tout prix.

Les conséquences

Résultat, dans le futur tu essayeras moins de choses nouvelles. Tu resteras dans ta petite zone de confort, à faire ce que tout le monde fait de manière moyenne et ce que tu as toujours fait. Commencer la musculation ? Pourquoi ? Je ne pense pas que je vais réussir. Écrire des articles ? Non, je ne sais pas faire ça. Enregistrer un podcast ou une vidéo et la poster sur internet ? Tu es fou ? Qu’est-ce que les gens vont penser ? Écrire un bouquin ? Mais je n’en suis pas capable !

Alors on se borne à lire toute la théorie avant de commencer quelque chose, on repousse au lendemain. Ou dans les pires des cas, on n’essaye même pas. Par peur de l’échec. On se retrouve sans aucune confiance en soi. Et la plupart des gens avec qui j’ai eu l’occasion de parler de ce genre de choses avaient un énorme problème de confiance en eux.

Mon histoire de créateur

Avant de commencer mon aventure de créateur, j’étais dans cette situation. Plus aucune confiance en moi. Je n’osais rien faire, car j’avais trop peur d’échouer. La moindre des décisions que je devais prendre se transformait en cauchemar. J’avais beau afficher une façade de confiance, j’étais empli de doutes, et je n’avais pas la moindre idée de ce que je faisais. J’étais effrayé.

J’ai commencé à créer du contenu sur YouTube par dépit. J’avais enfin réussi ma dernière année de secondaire. En termes français : j’ai eu mon bac. J’avais décidé de me lancer dans des études de « commerce extérieur » parce que l’économie était la seule matière que j’appréciais réellement en secondaires. Me voilà catapulté à 66 km de chez moi, seul pour la première fois de ma vie, à apprendre l’économie.

J’étais de moins en moins intéressé par les cours, et une rupture difficile m’a totalement fait plonger dans une dépression solide et prévisible. Je ne voyais plus rien de positif dans ma vie. Mon seul et unique exutoire était les jeux vidéo. J’avais la chance d’avoir des amitiés solides. Ils ignoraient pourtant les abysses qui m’habitaient. Je me retrouvais à jouer dans mon Kot (appartement), seul. Des heures. Et puis en groupe, le soir avec mes amis.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé que je devais faire quelque chose pour sortir de ma situation. J’ai décidé d’enregistrer mes parties et de les monter pour les poster sur YouTube. La chaîne CODeNEX23 était née.

Elle est passée pas plusieurs états. D’abord du gaming, puis d’autres types de vidéo. Bref, je testais des choses. Je faisais également énormément d’erreurs. Cependant, j’apprenais beaucoup à chaque nouvelle vidéo postée et je développais peu à peu une petite audience, pour certains très fidèles. Ces quelques personnes par leurs commentaires bienveillants et leur présence sur d’autres réseaux sociaux m’ont permis de quitter cet état de dépression.

Une vidéo en particulier a eu un impact certain sur ma vie. J’avais décidé de faire un compte rendu des différentes conférences de l’E3, le tout en vidéo. J’avais suivi ces conférences en direct pour la première fois de ma vie, et me voilà après plusieurs nuits blanches et un manque évident de sommeil à réaliser une vidéo, tel un zombie. C’est une des plus mauvaises vidéos que j’ai réalisées de ma vie, objectivement. Et pourtant, je l’ai quand même mise en ligne. Elle fut pourtant à l’origine d’une opportunité inattendue.

Ma période Actu’Gaming.net

Le fondateur du site Actu’Gaming m’a repéré grâce à cette vidéo qui, malgré son amateurisme apparent, était relativement bien référencée sur YouTube. Julien recherchait des rédacteurs pour participer à son projet, et avait apprécié ma vidéo. Ma confiance en moi partiellement récupérée, j’accepte.

Me voilà donc à commencer à rédiger des articles sans aucune expérience préalable, apprenant sur le tat comment faire quelque chose de qualitatif. En plus de passer un excellent moment grâce à l’équipe très sympathique, me voilà à développer de nouvelles compétences qui me seraient importantes dans la suite. Tout se passe pour le mieux, mais tout ça ne rapporte pas d’argent. Je décide de reprendre des études en marketing, tout en continuant mes projets. Cependant, après 4 mois de cours, je me rends compte que ce n’est toujours pas pour moi. J’abandonne une fois de plus les études.

Les Retina Boys

Je me concentre donc de nouveau à 100 % sur mon contenu, et je développe au fur et à mesure une plume plus affûtée. Je suivais également un blogueur à l’époque qui se fait appeler LoKan. Il était en train de relancer un de ses projets qui s’appelait « Retina Boys » à l’époque et cherchait de nouveaux rédacteurs. J’ai envoyé ma candidature, et été sélectionné sur base de mes articles chez Actu’Gaming.

Me voilà donc à devoir créer des articles tous les jours pour Actu’Gaming et Retina Boys. Cependant, je suis incapable de tenir la cadence. Malgré la motivation, je m’enfonce sous la culpabilité. Incapable de fournir les performances désirées chez Retina Boys, je suis viré comme un malpropre. Je perds ma seule (faible) source de revenus en moins d’une heure. Je reperds de nouveau confiance en moi, et je retourne dans un état de dépression. Retina Boys implose quelque temps plus tard.

Je tiens le coup en continuant à rédiger (bénévolement) pour Actu’Gaming, et en me réinvestissant dans la création de vidéos. Cependant, je remarque que Bob Jouy (ancien collègue de Retina Boys) lance son propre blog. Je me dis que je pourrais également faire quelque chose moi-même, mais je veux brûler les étapes et crée un site objectivement mauvais. Tout n’étant pas négatif, je me suis fait quelques amis dans l’aventure Retina Boys.

L’appel de la passion

Malgré tout, je n’abandonne pas. Je lance mes premiers streams sur Twitch, et je commence à me passionner pour le live. Je découvre un nouveau monde l’interaction en direct avec le public. Je me fais quelques amis, et je touche du bout des doigts une version « light » d’un de mes rêves : participer aux 24 h du Mans.

Je participe aux 24 h virtuelles sur Forza Motorsport sur Xbox One, avec mon meilleur ami, et un viewer également passionné du Mans qui est désormais un ami. Nous voilà dans la galerie commerçante Auchan du Mans, à participer à une course très sympa, où nous finirons 6e/12 malgré une énorme sortie de route et plus de 30 minutes perdues. De retour en Belgique, je me recentre à 100 % sur la création de contenu, puis je décide de commencer une fois de plus des études supérieures. Cependant cette fois, je décide de tenter une filière un peu plus artistique : « Écriture multimédia ».

L’école de l’échec.

J’y découvre le code informatique. Un échec. J’y découvre la vision professionnelle d’un monteur vidéo. Décevant, mais enrichissant. J’y découvre l’importance de l’audio. Très enrichissant. J’y découvre surtout la photographie. Un moment qui va définir la suite de ma vie. Un professionnel m’a fait découvrir sa passion. Il était photographe, avant d’être professeur. Et ça changeait tout. Il avait un œil bienveillant sur ses élèves.

J’ai compris grâce à lui la recherche de l’esthétisme. J’ai compris grâce à lui ce qui me plaisait tant chez les youtubeurs que je suivais : Casey Neistat, Ben Brown, et d’autres. Après avoir pris le temps de faire la Paris Games Week, de rencontrer toute l’équipe d’Actu’Gaming, et de revoir d’autres amis découverts grâce aux jeux vidéo, je quitte définitivement Actu’Gaming pour me recentrer sur mes études.

Je continue les Lives, ça me permet de mettre un peu d’argent de côté, et aussi de devenir plus à l’aise en public et face à la caméra. Je prends le temps de rater une dernière fois mes études, avant de décider de changer d’optique. Je lance le CODeNEX Late Show. Toujours sur ma première chaîne, j’essaye de créer une sorte de « Late Show » pour le web. Je me rends cependant vite compte que je ne suis pas à l’aise avec le surjeu que je m’impose dans ce format, et décide de laisser tomber.

Je me rends également compte que la réussite sur YouTube « traditionnelle » m’intéresse de moins en moins. La notoriété nécessaire pour en vivre ne m’intéresse pas, et ce que les gens font pour l’obtenir me dégoûte. Je décide donc qu’il est temps de trouver autre chose à faire. Je poste encore ça et là quelques vidéos sur ma chaîne, mais le cœur n’y est plus vraiment.

Entre temps, j’entreprends un voyage au Japon qui va absolument changer le cours de mon existence. Je filme sur place, avec pour objectif de créer un VLOG, mais ça devient autre chose. Je lis le bouquin « tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » d’Olivier Roland, et j’ai un déclic. Je comprends que je dois être passionné par ce que je produis pour avoir la force de m’y attacher. Et que je dois travailler sans compter pour atteindre mes objectifs, pour ensuite vivre la vie de mes rêves.

Un dernier échec, avant la clairvoyance

Je lance le blog « Misfit Pro » sans trop savoir où je vais. Malheureusement il n’est plus en ligne, car j’ai cessé de payer l’hébergement. Mais c’est l’exemple type de l’échec dans ce milieu. Effrayé par la mauvaise qualité de mon premier site web, je me concentre avant tout sur l’apparence de ce blog plutôt que sur le contenu. J’abandonne rapidement ce blog, mais je ne perds pas espoir. Je lis dans le même temps « La semaine de 4 h » de Tim Ferris, et je me décide finalement à lancer un autre projet.

Pendant une formation du Forem (l’équivalent du Pôle Emploi) sur le code informatique, ma thématique me paraît désormais claire. Non seulement je m’assure que je n’apprécie pas le code informatique, mais aussi je décide d’améliorer mes talents de vidéastes, de photographe et de créateur de contenu. C’est à ce moment que je comprends enfin mon objectif : documenter ma découverte, et faire passer ma passion aux autres débutants. Je prends le temps de finir ma vidéo de voyage au Japon dans cette optique, et je me mets au travail pour la suite.

Je crée DenisQS.com, et je décide de proposer des tutos sur ce que j’ai appris en vidéo, et de continuer à apprendre pour pouvoir poster d’autres tutos au fur et à mesure. Je crée donc une nouvelle chaîne YouTube sur laquelle je poste les tutos en vidéo, et je renvoie dans ces vidéos à un article sur mon site. Le projet est plus palpable, et je trouve également le moyen de le monétiser tout en apportant de la valeur aux gens.

Pas besoin de publicité ni de vendre son âme aux placements produits, j’ai juste à développer des produits numériques qui apportent de la valeur. Il me suffit de vendre 10 formations à 100 € qui apportent de la valeur à mon audience pour gagner 1000€, plutôt que de devoir réaliser des audiences complètement dingues pour gagner moins qu’au chômage. L’apport de valeur est non seulement plus éthique, mais aussi plus rentable. Ma décision est prise.

Créateur de contenu, un art de vivre

Après avoir passé quelques mois à travailler en tant que Freelance pour la marque JOWK comme monteur vidéo, me voilà désormais à 100 % sur ce projet. J’ai pour objectif d’en vivre (peut importe comment) d’ici un an. Et je lance ce podcast en plus de mes autres plateformes. J’ai beaucoup de surprises pour vous dans le futur, et je n’ai jamais été aussi heureux, sûr de moi, motivé et épanoui que maintenant.

Qu’est-ce que tu peux retirer de tout ça ? Observe tous ces échecs dont je t’ai parlé. Ils ont tous été à l’origine d’une tentative de faire quelque chose. Chaque échec m’a appris énormément. Non seulement des compétences, mais surtout sur moi même. Il ne faut plus avoir honte de l’échec. Il ne faut plus s’accabler à cause de nos échecs. Il faut juste les accepter avec bienveillance, afin d’en tirer les leçons, et d’avancer.

J’espère que toi aussi tu échoueras, encore et encore. Pour qu’enfin un jour tu découvres ce feu sacré que tu as en toi, et ce que tu veux réaliser dans la vie. Pour qu’après tous ces échecs ta victoire soit un accomplissement tellement important pour toi, qu’elle la refaçonne à tout jamais. Et j’espère plus que tout te croiser un jour, pour que tu me dises : ton contenu à changer ma vie, je suis heureux désormais grâce à mes échecs passés.

 

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